Il est vivement conseillé de lire la totalité du didacticiel avant toute installation.
Le présent document vous est transmis sans garantie. Vous êtes seul responsable de ce que vous en faites. Si vous pensez que les démarches décrites dépassent vos compétences en informatique, vous devriez renoncer à les mettre en œuvre. En qualité de CSSI, je n’ai aucunement vocation à vous assister individuellement dans les difficultés que vous pourriez rencontrer. Si je peux aider, je le ferai avec plaisir, mais dans la limite : a) de mes compétences ; b) des marges que me laisse mon activité principale.
En clair, cela signifie que je ne peux prendre aucun engagement.
sDrive fait partie du bouquet de services numériques proposés par la DSI du CNRS. Il est accessible à tous les membres des UMR – doctorants et postdoctorants compris.
Les finalités du service sDrive sont :
l’accès en ligne à ses fichiers (par ordinateur, mais aussi par téléphone et tablette, grâce à des applications dédiées) ;
la synchronisation à la volée de fichiers entre différents ordinateurs ;
le partage de fichiers avec des tiers selon des procédures standardisées.
Pour le dire autrement, sDrive est une alternative aux solutions commerciales telles que OneDrive, iCloud, Google Drive ou encore Dropbox. À ce sujet, il convient de rappeler que le CNRS déconseille l’utilisation de ces services et l’interdit formellement pour les « données sensibles » (au sens précis – et large – que le RGPD donne à cette notion).
sDrive remplace My Core, qui n’est plus opérationnel à ce jour.
Pour les utilisateurs de My Core, le didacticiel fournira plus bas une procédure pour migrer ses données vers sDrive.
sDrive s’appuie sur le logiciel libre Nextcloud : c’est une « instance » de Nextcloud. Pour accéder aux fonctionnalités du dispositif sDrive/Nextcloud, deux étapes sont nécessaires, qui seront successivement détaillées ci-après :
Activer son espace sDrive/Nextcloud personnel. Cette opération est à réaliser directement sur le site sDrive du CNRS. Cet espace restera accessible via un navigateur ou bien via des applications dédiées sur téléphone et tablette. C’est également à partir de cette espace que des fichiers peuvent être partagés avec des tiers.
Pour bénéficier de la synchronisation proprement dite, il convient d’installer et de configurer sur son ordinateur un utilitaire – appelé « client de synchronisation » – qui permet à des dossiers et des fichiers stockés sur l’appareil d’être synchronisés avec le serveur sDrive/Nextcloud.
Grâce à cette synchronisation, il devient alors possible de disposer de ses dossiers et fichiers sur d’autres appareils. L’accès aux fichiers, leur synchronisation et leur partage seront décrits dans la deuxième partie de ce tutoriel.
sDrive n’est pas un outil de sauvegarde.
Il est important de noter qu’en tant qu’outil de synchronisation et de partage de fichiers, sDrive n’est pas et ne doit pas être considéré comme un outil de sauvegarde de ses données – la DSI du CNRS y insiste avec raison. S’il réduit les risques de perte de données, dans la mesure où les fichiers présents sur un ordinateur sont répliqués sur le serveur, il ne s’agit pas d’un garde-fou absolu. Par exemple, si un logiciel malveillant venait à s’installer sur l’ordinateur et à y corrompre des fichiers, ce virus pourrait, malgré les efforts de Nextcloud et de la DSI du CNRS pour réduire ce risque, se propager sur les fichiers synchronisés et stockés sur le serveur. De même, si la DSI du CNRS met tout en œuvre pour sécuriser le serveur, elle ne peut pas garantir qu’il sera entièrement à l’abri d’une défaillance ou d’une attaque. Pour ces raisons, et quelques autres, il est donc judicieux de considérer son espace sDrive/Nextcloud uniquement comme un outil de synchronisation et de partage de fichiers, et de l’utiliser en parallèle d’une procédure de sauvegarde, appuyée sur un enregistrement régulier de ses fichiers sur un support externe, physique ou en ligne – de préférence les deux.
Pour utiliser sDrive, il est nécessaire d’être inscrit sur le référentiel des structures et du personnel (« Réséda ») et de disposer de son identifiant et de son mot de passe pour le système d’authentification du CNRS (« Janus »).
L’enregistrement sur Réséda est géré par l’équipe administrative du LIER-FYT. Elle s’assure de la mise à jour des informations.
Si on ne possède pas de compte Janus, on doit se rendre à l’adresse suivante : https://sesame.cnrs.fr/, et suivre la procédure « Compte Janus : Première connexion, mot de passe oublié ou mot de passe expiré ? ».
Indiquer son adresse de courriel suffit pour créer et valider le mot de passe. Mais il est impératif d’utiliser l’adresse associée à son compte Réséda. Si l’on n’est pas certain de l’adresse fournie par l’équipe administrative du LIER-FYT pour l’enregistrement sur Réséda, il est recommandé de se rapprocher de celle-ci.
Une fois assuré de disposer de ses identifiants Janus, il convient d’ouvrir son espace personnel sur le site sDrive du CNRS. Cette étape s’effectue en ligne, à l’aide du navigateur. Elle est identique que l’on soit sous Windows ou sous macOS.
Pour rappel :
– L’adresse de courriel correspond à celle utilisée pour l’enregistrement sur « Réséda », qui est obligatoire pour l’utilisation de « Janus ».
– Le mot de passe correspond à celui créé pour l’utilisation de « Janus » sur le site https://sesame.cnrs.fr/.
Il s’y trouve déjà un dossier : « CNRS – Fichiers d’aide ». On l’ouvre en cliquant sur l’icône ou le nom. Il contient un fichier PDF : « Bienvenue sur sDrive.pdf ».
Pour le consulter, cliquer sur l’icône ou le nom.
Le fichier contient des liens vers des informations utiles. Il est donc préférable, dans un premier temps, de le conserver. On pourra ultérieurement, quand on n’en aura plus besoin, supprimer ce fichier et le dossier dans lequel il se trouve.
Pour revenir dans l’espace sDrive/Nextcloud, cliquer sur la croix à droite dans le bandeau noir.
On dispose maintenant de son espace personnel sDrive/Nextcloud.
À noter que l’espace de stockage alloué à chaque compte s’élève à 100 Go. C’est relativement confortable, mais ce n’est pas une ressource infinie, d’autant qu’il n’est pas extensible. On sera donc amené à arbitrer entre les fichiers que l’on souhaite synchroniser et ceux qui ne le requièrent pas.
Le prérequis à l’installation du client de synchronisation est maintenant rempli. La procédure d’installation et le fonctionnement de cet utilitaire ne diffèrent pas, dans les principes, sous Windows et sous macOS. Dans les détails, il y a des petites différences qui tiennent aux spécificités de ces systèmes d’exploitation. On décrira dans la première section la procédure sous Windows. Les utilisateurs de macOS sont invités à se rendre directement à la section les concernant.
ALERTE ROUGE
Si, à un moment quelconque du processus d’installation, il se présente un message de ce type
il est d’importance capitale de cliquer sur le bouton « Ignorer ». Ce message peut apparaître en raison de la présence, actuelle ou ancienne, d’un compte de synchronisation sur l’appareil. Ce compte peut être autre chose qu’un compte Nextcloud. Il peut notamment s’agir d’un client de synchronisation utilisé avec le service My Core (et cela, même si on l’a désinstallé). De plus amples explications seront données plus bas. À ce stade, il faut se rappeler que, si ce message s’affiche, on doit impérativement cliquer sur le bouton « Ignorer ».
La langue du module d’installation
Pour une raison obscure, le module d’installation du client de synchronisation utilise l’anglais sous Windows, alors qu’il est traduit en français sous macOS. C’est une situation qui peut évoluer. On ne doit donc pas s’étonner si, au moment de procéder à l’installation, on constate que le module sous Windows est en français. La procédure sera identique, et les termes correspondants se comprendront facilement, ne serait-ce que graphiquement.